La start-up spécialisée en biotechnologies Vect-Horus, basée à la faculté de médecine Nord à Marseille, a annoncé mercredi 22 mars avoir effectué un nouveau tour de table, à hauteur de 2,5 millions d’euros, auprès d’actionnaires privés dont la Société de capital risque provençale et corse (SCR), filiale à 100% de la Banque populaire Méditerranée (BPMed). Vect-Horus qui se présente comme le leader européen dans la conception de vecteurs facilitant la délivrance de médicaments dans le cerveau et autres organes ou tumeurs (lire notre précédent article) a levé depuis sa création en 2005 plus de 17 millions d’euros dont 6 millions de subventions et de crédit d’impôt recherche.
Ancrage régional
« Cette nouvelle levée de fonds va permettre à la société d’accroître son avance technologique dans la vectorisation et le développement de molécules thérapeutiques et d’imagerie innovantes pour le traitement d’indications caractérisées par d’importants besoins médicaux non satisfaits » explique la société qui « apporte des solutions de rupture pour innover dans des indications où les besoins thérapeutiques sont majeurs tels que les maladies du système nerveux central et certains cancers. » Alexandre Tokay, président de Vect-Horus souligne pour sa part que « cette tranche d’augmentation de capital est une étape d’importance qui a été franchie et qui contribue à [notre] ancrage dans la région.»
REPERES :
> Créée à Marseille en 2005 par Alexandre Tokay (photo capture d’écran www.vect-horus.com), le président, et Michel Khrestchatisky, conseil scientifique et directeur de recherche au CNRS, la start-up vect-Horus est un essaimage de l’UMR7259 CNRS – Aix Marseille Université.
> Vect-Horus emploie actuellement 21 collaborateurs, essentiellement en R&D, dont le Dr Jamal Temsamani, directeur de la recherche et développement. www.vect-horus.com
> Vect-Horus participe au programme Dhune (lire notre article) , fédération hospitalo-universitaire pluridisciplinaire labellisée centre d’excellence national et international pour les maladies neurodégénératives visant à obtenir des avancées significatives sur ces maladies d’ici cinq ans.