Didier Raoult assène ses données : « nous avons réalisé 40 000 diagnostics, nous avons pris en charge 25 000 personnes et nous avons soigné 16 000 patients avec le protocole associant Hydroxychloroquine et Azithromycine » avec un taux de mortalité de 0,46%, le plus bas de tous les établissements hospitaliers de France.
« J’ai été désavoué, critiqué, dénigré par des gens qui n’ont pas le niveau de mes étudiants », dénonce-t-il. « J’ai été traité de charlatan ou de criminel ».
Las de ce harcèlement, y compris par téléphone à son domicile, le professeur Raoult a demandé à l’IHU la « protection fonctionnelle » , c’est-à-dire la prise en charge par l’Institut de sa défense juridique. « Ce n’est pas pour moi » se défend – il, mais pour mon équipe, pour les chercheurs et soignants qui sont traqués, dénigrés et calomniés. J’en ai assez, les gens font feu de tout bois, nous faisons face à du harcèlement en meute » . L’IHU porte donc plainte, avec un épais dossier, accumulant les pièces de tous supports sur les réseaux sociaux ou les sites des « corbeaux » . « Il faut que la justice s’en mêle, argue le patron de l’IHU. Il faut siffler la fin de la récréation ».
Liens utiles :
> Le site officiel de l’IHU Méditerranée Infection
> L’actualité de l’épidémie de Covid-19 à retrouver dans notre rubrique santé.
> Didier Raoult dans les archives de Gomet’