Départementales : « Si je dois être candidat pour aller gagner un canton, je serai candidat »
Il souhaite composer avec les autres collectivités locales qui détiennent la plupart des compétences et restent dirigées par la droite comme la Région et la Métropole. « Depuis trop longtemps la droite a considéré que le pouvoir était à elle. On n’est pas entré par effraction. On est là par la volonté du peuple », rappelle-t-il. La maire de Marseille se dit pour l’instant satisfait des premières discussions engagées avec Renaud Muselier et Martine Vassal pour aider la Ville : « Maintenant il va falloir passer de l’intention aux actes », prévient-il.
La maire socialiste rêve cependant de faire basculer à gauche la Région et le Département lors des prochaines élections prévues en juin. Et pour y parvenir, il pourrait même être candidat aux prochaines départementales : « Si je dois être candidat pour aller gagner un canton, je serai candidat », annonce-t-il. Benoît Payan appelle de ses vœux un rassemblement large au niveau régional sans pour autant « refaire le Printemps Marseillais (…) Ce qui s’est passé à Marseille ça ne peut pas forcément se passer dans certains cantons du département, dans les Alpes ou ailleurs », avoue-t-il.
La transformation des services avance
Comme évoqué par Gomet’ ce week-end, Benoît Payan travaille sur un grand projet de transformation des services de la mairie avec notamment une réduction du nombre de directeurs généraux adjoints : « On ne peut pas avoir 14 directeurs généraux adjoints quand la moitié suffirait amplement. Les agents sont perdus, les Marseillais ne s’y retrouvent pas », estime-t-il. Cette refonte interne de la Ville passe par une négociation avec les syndicats. L’un des gros dossiers du maire est le protocole d’accord sur la restriction du droit de grève adoptée par Force ouvrière mais pas encore par la CGT et FSU. « Ces jours-ci, je rencontre toutes les organisations syndicales pour écouter leurs propositions et leur en faire, explique-t-il. On a besoin de mettre toutes les organisations syndicales autour de la table pour rendre un service public de qualité. Il s’agit pour les Marseillais de pouvoir conduire leurs enfants à l’école, qu’ils puissent bénéficier de la cantine notamment les plus fragiles ».
Enfin, sur la crise sanitaire, Benoît Payan revient sur la situation marseillaise et notamment la découverte d’un cluster du variant anglais. La situation serait sous contrôle selon le maire qui confirme que le virus mutant aurait été circonscrit : « Cela ne veut pas dire que c’est gagné. Le variant anglais peut réapparaître n’importe où dans le pays », prévient-il.
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