Un discours millimétré, structuré et déterminé
Jean-Philippe Agresti fait ensuite une entrée sportive dans la salle et se lance dans un discours millimétré, structuré et déterminé. Il reprend fortement le thème du rassemblement martelé ses soutiens.
Sans jamais citer les noms de ses adversaires potentiels, des gestionnaires ou acteurs actuels de la politique phocéenne, il attaque clairement : « Ensemble, nous allons poser la fondation d‘un avenir pour notre ville, qui ne peut plus être basé sur l’addition des intérêts individuels, sur de simples calculs politiques, sur une vision partisane qui amène à des décisions politiques partisanes. Nous voulons servir Marseille et non pas de se servir de Marseille.»
Il appelle à l’ouverture et en dessine l’horizon : « Le mouvement que nous voulons initier doit réunir au-delà de la majorité présidentielle et dépasser les clivages pour rassembler le plus grand nombre de Marseillaises et marseillais ». Marseille dit-il a besoin « d’une recomposition politique profonde pour changer les visages, changer les pratiques, changer la trajectoire de la ville. Marseille doit être libérée de ses méthodes, de ses systèmes et de ses conservatismes. »
« Pour une politique de la mixité sociale »
Le changement sera acté par un nouveau contrat social avec les Marseillais « un projet d’inclusion sociale et territoriale pour réduire les inégalités, un projet d’innovation environnementale et culturelle ». Libérer Marseille, c’est déclare-t-il « rouvrir le champ des possibles. Marseille est diverse, Marseille est plurielle. Marseille ne doit nier, ni sa diversité, ni ses particularismes, elle doit se les approprier et réinventer une citoyenneté marseillaise ». Jean-Philippe Agresti veut « repenser notre contrat social par une politique de la mixité sociale pour lutter contre toute forme d’assignation à résidence. La mobilité physique est la base de la mobilité sociale, donc de la liberté. »
Ce projet sera porté par « Une équipe exemplaire, une équipe politique renouvelée représentant toute la diversité de Marseille, les jeunes, les forces vives pour incarner un mouvement puissant de rupture, portant les valeurs d’exemplarité, de probité, et de parité. »