Syroco (Marseille)
La startup marseillaise Syroco a développé un speedcraft conçu pour pulvériser le record de vitesse sur l’eau sans émission de carbone soit « franchir les 150km heure à la voile avec aucune énergie, sinon celle du vent » indique Alex Caizergues, le fondateur de Syroco et ancien champion du monde de kit surf, « pour un record à mi-2022 aux alentours de Marseille ». Avec ses recherches, Syroco dégage des possibilités d’exploitations durables et un impact positif sur l’environnement. Alex Caizergues le témoigne : « L’obsession de mon équipe est l’efficacité énergétique. » Leur participation à Viva Tech 2021 sera la possibilité de montrer « l’innovation que l’on est capable de développer sur le territoire » affine-t-il.
DMS Logistics (Marseille)
« 800 millions de conteneurs sont échangés chaque année » déclare le directeur de DMS Logistics, Xavier Desminieres. Cependant, ce système est défaillant « car les clients manquent de visibilité et de communication car chacun travaille de manière silotée » ajoute-t-il. L’objectif de DMS est d’apporter plus de visibilité aux grands groupes maritimes sur les flux logistiques afin « qu’ils puissent les gérer et les anticiper pour fluidifier les échanges avec les logisticiens ». C’est à l’aide de la plateforme IA (Intelligence Artificielle) développée par DMS Logistics – un outil collaboratif commun qui synchronise et partage les données – que « la décongestion portuaire et des hubs logistique pourra s’opérer » explique Mr. Desminieres.
Graffiti (Marseille)
Graffiti utilise l’intelligence artificielle et la réalité augmentée pour créer des applications grand public, à l’instar de l’application Reeveal. Concrètement, une personne réalise une vidéo via l’application et l’envoie à une autre, non pas par SMS ou e-mail, mais en sélectionnant un lieu sur une carte. Ce peut être n’importe lequel, à condition que le destinataire puisse s’y rendre pour pouvoir consulter le contenu. Le récepteur pourra alors pointer sur son téléphone à l’endroit indiqué pour visionner la vidéo. « Grâce à la réalité augmentée, l’effet est totalement différent par rapport à regarder une vidéo sur son téléphone. C’est comme si le message flottait devant soi. La valeur émotionnelle est beaucoup plus forte » indiquait Marie Tors à Gomet’.