Solidarité avec les étudiants : ne rien lâcher un an après...

Un point sur la situation globale en France

Comme le rappelle Philippe Dulbecco en introduction de son propos, « la lutte contre la précarité étudiante n’est pas apparue avec la crise sanitaire, c’est un sujet qui est sur la table depuis plus de trente ans ». Le recteur délégué par le gouvernement pour l’enseignement supérieur dans la région affirme même que l’un des rares aspects positifs de cette crise, est qu’elle a amplifié la prise de conscience sur ce sujet. Il ajoute que « certains dispositifs mis en place pendant la pandémie ont pour vocation de perdurer » dans le monde d’après. Au total, en France, 21 600 emplois étudiants (20 000 tuteurs et 1600 référents) ont été créés sur les campus universitaires depuis un an.

Je veux qu’à l’avenir, après la crise sanitaire, on ne parle plus de précarité mais de qualité de vie étudiante.
Philippe Dulbecco

Son défi ? Informer au maximum sur les dispositifs d’aides, et les coordonner de manière à accroître la qualité de vie des étudiants. « Je veux qu’à l’avenir, après la crise sanitaire, on ne parle plus de précarité mais de qualité de vie étudiante », déclare Philippe Dulbecco face à la presse. En 2021, le fonds des aides d’urgence du Crous a tout simplement doublé afin de répondre aux besoins des 100 000 étudiants français en situation de grande précarité. Selon lui, malgré toutes les difficultés rencontrées ces deux dernières années par les étudiants et en dépit de la crise sanitaire, « tous les cours ont eu lieu, tous les examens ont été tenus, la plateforme Parcoursup a fonctionné, le nombre d’étudiants boursiers et les capacités d’accueil ont augmenté ».

Philippe Dulbecco, estime que le système universitaire a tenu le choc et félicite la persévérance des étudiants « qui surmontent cette épreuve avec beaucoup de courage, et qui auront toutes les compétences nécessaires pour intégrer le monde du travail ». Il conclut en indiquant avec assurance que « cette génération ne sera pas une génération au rabais, puisque les diplômes délivrés en 2020 et en 2021 auront la même valeur que ceux des années précédentes ». Dans le cadre du plan « un jeune, une solution », une plateforme a été récemment été inaugurée pour favoriser la coopération ente le monde universitaire et le monde de l’emploi.