La Fondation Groupe EDF qui soutient des initiatives d’intérêt général dans les domaines de la solidarité et du progrès a invité près de 190 jeunes venus de toute la France pour une journée citoyenne mercredi 10 avril à Aix-en-Provence. « Dans un contexte politique et social marqué par l’incertitude, la violence, où la recherche des boucs émissaires réapparaît avec une terrifiante actualité, cette journée permettra aux participants d’appréhender concrètement les mécanismes qui nourrissent le racisme et l’antisémitisme, et de mesurer leur propre capacité à s’y opposer » explique la fondation dans un communiqué.
Après la visite du Camp des Milles, les jeunes devaient participer à des ateliers pour faire le lien entre le passé et les enjeux du présent tels que le racisme, l’antisémitisme, les génocides ou la discrimination, et pour finalement porter leur réflexion sur deux phrases-clef : « ne rien faire, c’est laisser faire » et « chacun peut réagir, chacun peut résister, chacun à sa manière ».
187 jeunes de 15 à 25 ans venus de toute la France
Les jeunes participants conviés à cette journée particulière sont pour la plupart sans diplôme, et engagés dans les Ecoles de la 2e. Ils devaient être par ailleurs rejoints par des collégiens ou lycéens accompagnés par l’Institut Télémaque ainsi que des jeunes issus de missions locales. De plus, « chacune des structures présentes a invité des parties prenantes », tels que des élus, des entreprises, des tuteurs ou encore des salariés du Groupe EDF. Près de 250 personnes au total étaient attendues, en présence d’Edith Cresson (photo), Premier ministre de François Mitterrand, et fondatrice de la première E2C (école de la 2e chance) à Marseille en 1998.
“Il faut savoir d’où l’on vient pour avancer sereinement” @EdithCresson sur l’importance de la mémoire devant les filleuls @Inst_Telemaque, @ReseauE2CFrance et des #MissionsLocales #Memoire #Racisme #Antisemitisme pic.twitter.com/emMADGyZFs
— Lydia Metzger (@mtzgr_lyd) 10 avril 2019