Ce mercredi 22 avril, les chiffres en région restent relativement stables, selon les données de l’Agence régionale de santé. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur compte désormais 13 529 cas de covid-19, contre 13 329 la veille. Le nombre de cas en réanimation redescend à 324 cas, après être remonté deux jours auparavant, le lundi 20 avril, à 358. Au total, 1811 personnes sont à ce jour hospitalisées, soit 5 de plus par rapport au mardi 21 avril. On constate donc que les chiffres évolue peu de jour en jour. Seul le nombre de décès continue de grimper de façon significative, avec 564 morts liés au covid-19, soit 39 de plus ces dernières 24 heures. Ces nouveaux décès sont particulièrement détectés dans les Bouches-du-Rhône, où on compte au mercredi 22 avril 321 décès liés à la maladie, dont 34 de plus en un jour.
Au niveau national également, le stade de « haut plateau », évoqué par le directeur général de la santé Jérôme Salomon dans un précédent point presse du jeudi 16 avril, évolue peu. Pour la 14e jour consécutif, le nombre de cas en réanimation est en baisse, mais il s’agit toujours d’une très lente décrue. 5433 personnes sont actuellement en réanimation, soit 250 lits occupés en moins. Le pays compte au mercredi 24 avril 119 151 cas confirmés de covid-19, avec 1827 cas détectés sur la journée, contre 2667 la veille. L’épidémie continue donc de se propager à grande échelle. En effet, 21 354 personnes ont succombé au virus, établissements hospitaliers et Ehpad confondus. Avec 544 décès en plus, contre 533 la veille, on constate que l’évolution du taux de mortalité est pour l’heure constante.
Dans le reste du monde, 2,5 millions de personnes sur la planète ont été contaminées par le coronavirus et plus de 177 704 sont décédées du Covid-19. De plus en plus de personnes sont guéries en ItalieLe bilan mondial de l’épidémie est à retrouver sur la carte de l’université John Hopkins.
La nicotine contre le covid-19 ?
Dans son point presse du mercredi 22 avril, le directeur général de la santé (DGS) Jérôme Salomon a évoqué les hypothèses sur un potentiel effet protecteur de la nicotine contre le covid-19, émises après observation d’un faible nombre de fumeurs parmi les malades du covid-19 hospitalisés constatés, selon diverses études. « La nicotine entrerait en compétition avec le virus pour se fixer sur un récepteur et donc diminuerait la rapidité d’installation de l’infection », a ainsi expliqué le DGS, avant de nuancer : « tout ceci doit faire l’objet d’étude et mérite une confirmation ».
Lien utile :
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