Logement et mobilité : un consensus gauche-droite sur les projets
La suite de ce conseil métropolitain s’est déroulé dans un climat bien plus cordial. Les élus du Printemps Marseillais saluant plusieurs des rapports proposés comme Patrick Amico, adjoint au logement de la Ville de Marseille, sur le rapport acceptant les changements d’usage pour les logements meublés de tourisme. Le 21 mai dernier, le conseil municipal de Marseille a proposé de durcir la réglementation pour les locations de type Airbnb et la Métropole valide ce texte. « Pour nous, cette délibération est extrêmement importante et surtout sa mise en application le plus rapidement possible pour éviter de revivre l’été 2020 », commente-t-il. Au tour de Christine Juste, adjointe à l’environnement du maire de Marseille, de se féliciter de l’approbation du plan de protection de l’atmosphère des Bouches-du-Rhône. L’écologiste Pierre Lémery est également intervenu pour valider les rapports sur la création d’une voie verte le long du parcours du Val’tram et l’extension de la concertation publique pour la création d’un pôle d’échange multimodal à Plan-de-Campagne.
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La subvention au festival du livre de Cassis divise
Le groupe d’opposition du Printemps Marseillais a également approuvé les rapports sur le tourisme et la culture mais à cette occasion, Agnes Freschel, adjointe aux cultures du 1er arrondissement de Marseille, a taclé la majorité sur la subvention de 25 000 euros accordée au festival du livre de Cassis, « la seule de tout le conseil de territoire de Marseille-Provence ». Elle déplore le soutien à la manifestation parlant « de carrés VIP qui séparent les publics ». Réponse immédiate de la maire de Cassis, Danielle Milon, « il y a eu moins de demandes de subventions à cause de la crise sanitaire », explique-t-elle. « Il faut pour autant soutenir toutes les cultures et je remercie pour cela la présidente du Département et de la Métropole, Martine Vassal, ainsi que le président de Région ».
La Métropole rétablit temporairement l’exonération d’Emmaüs pour les déchèteries
Pour conclure à la fin des 130 rapports, Christine Juste a présenté un vœu pour supprimer la taxe pour les déchets des associations Emmaüs de Marseille. L’an dernier, la Métropole a voté un rapport mettant fin à l’exonération totale des structures pour les déchets en déchèterie. « Ce sont des dons et non des déchets (…) Ils évitent d’ailleurs aux objets donnés de finir à la poubelle », rappelle Christine Juste. Ce jeudi, la Métropole a finalement rétropédalé en envoyant un courrier pour rétablir à Emmaüs l’exonération. « Je suis totalement d’accord avec vous Mme Juste », assure Martine Vassal en réponse à l’élu écologiste. « Ce n’était qu’une expérimentation sur un volume donné et nous nous sommes rendus compte que c’était insuffisant », explique la présidente. Une réunion est prévue le 9 juin prochain avec l’association, la Métropole et la Ville de Marseille pour « se caler sur un volume de déchets et qu’il y ait une partie de tri », annonce Martine Vassal.
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