Que comptez-vous faire sur les espaces entre le J1 et le Mucem qui vont bientôt être libérés ?
H.M : On a entendu parler de beaucoup de choses avec l’ancienne municipalité. Un espace pour les Jeux olympiques, un casino… En réalité, nous ne sommes pas encore prêts pour lancer un appel à projets. Il faut déjà que l’activité des passagers Maghreb déménage au Cap Janet. On a rencontré la nouvelle municipalité et on est tombé d’accord pour se dire qu’il fallait encore le mûrir.
Nous ne sommes pas encore prêts pour lancer un appel à projets concernant le J1 et le Mucem
Hervé Martel
Dans le projet stratégique, vous évoquez également l’aménagement la halle J0 derrière le siège. Qu’envisagez-vous d’en faire ?
H.M : C’est un vrai sujet patrimonial. On est en passe de structurer pour lancer un vrai projet. Cette halle a un intérêt historique et elle fait partie de l’environnement de la construction du nouveau siège. C’est un élément symbolique pour Marseille, mais il n’y a pas d’idée précise encore.
Une extension des Terrasses du Port est-elle toujours programmée ?
H.M : Hammerson était très motivé, mais la crise du Covid les a quand même bien impactés. Et puis remettre des grandes surfaces commerciales alors que le petit commerce du centre-ville souffre terriblement, cela ne semble pas très opportun. Ce n’est clairement pas dans nos priorités.
Tout se met en place pour la décarbonisation des usines sur la zone industrialo-portuaire de Fos
Hervé Martel
Sur les quais de La lave, un nouvel appel à projet est-il en préparation ?
H.M : Les discussions commencent avec la municipalité. On avait dû arrêter l’appel à projets qui est parti un peu de manière précipité. Il partait sur une logique de valorisation du foncier sans concertation, sans programme… Il faut donc reprendre à zéro. On fait travailler l’Agam (l’agence d’urbanisme de la Métropole) pour établir un diagnostic de faisabilité sur ce foncier.
Dans cette nouvelle stratégie de valorisation du foncier, vous évoquez aussi les projets de centrales photovoltaïques. Quels sont-ils ?
H.M : Nous avons un premier site de 50 hectares sur les terrains de LyondellBasell à Fos. C’est le premier projet à grande échelle qui va sortir. Cette centrale développera 50 MW de puissance. Elle permettra de fournir une électricité verte et compétitive aux industriels de la zone Piicto avec la possibilité de la combiner avec de la production d’hydrogène par électrolyse. On est à côté de Jupiter 1 000 et cette installation prend tout son sens avec ces projets. Arcelor vient aussi de lancer un appel d’offres important pour se fournir en hydrogène. Tout se met en place pour la décarbonisation des usines sur cette zone.
Relisez la première partie de l’entretien : Hervé Martel (GPMM) : « L’impérieuse nécessité de trouver des relais de croissance » (1/2)
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