Après la débâcle de Valérie Pécresse lors de l’élection présidentielle, Les Républicains tentent de rassembler leurs forces à l’approche de l’échéance législative, en juin prochain. Dans un communiqué, le sénateur des Bouches-du-Rhône et président par intérim de la fédération, Stéphane Le Rudulier, défend « une majorité LR non soluble dans le macronisme refusant tout accord avec la majorité présidentielle. » Un point qu’il soulignait déjà dans une interview accordée à Gomet’ quelques semaines avant le premier tour de la présidentielle. « Le cap est tracé pour une droite indépendante qui s’adresse à tous les électeurs sans exception autour de valeurs fortes d’autorité, de liberté, d’identité, de sécurité, de défense du pouvoir d’achat et de lutte contre l’immigration de masse ».
Stéphane Le Rudulier l’affirme, des candidats porteront bien les couleurs LR dans les seize circonscriptions des Bouches-du-Rhône. La liste des candidats investis a d’ailleurs été dévoilée en février dernier. Interrogé à ce sujet par Gomet’ ce 26 avril, le sénateur confirme que ces investitures restent inchangées.
LR joue la carte de l’ancrage local
Fort de ses nombreuses années de règne dans le Sud, la famille LR entend jouer la carte de l’enracinement local. Ainsi, Stéphane Le Rudulier promet « des candidats qui s’engagent avec l’atout (…) d’un ancrage local et de nombreuses années d’expérience en tant qu’élus de proximité, de l’écoute, de la disponibilité et de la défense des enjeux locaux ».
La fédération est toujours à la recherche de locaux pour réimplanter un siège départemental à Marseille. Une fois ce siège trouvé, elle devrait recevoir la visite du grand patron des LR à l’échelle national, Christian Jacob, selon Stéphane Le Rudulier.
Sur l’élection présidentielle, dans le même communiqué, le président par intérim des LR déplore « une élection par défaut dans un contexte d’abstention historique » et dénonce « un débat confisqué dans une campagne atrophiée par la crise sanitaire et l’Ukraine ». Stéphane Le Rudulier avait d’ailleurs refusé d’appeler à voter Emmanuel Macron face à Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle.
Liens utiles :
> Malgré les départs, le parti Les Républicains entame sa restructuration
> En pleine campagne présidentielle, LR dévoile ses investitures pour les législatives 2022
> Présidentielle : Le Pen, Mélenchon, Jadot, Hidalgo… déjà dans le « 3e tour »
> Muselier, Vassal, Payan entre soulagement et avertissement
> Emmanuel Macron réélu président de la République
> Présidentielles 2022 : les premiers résultats du second tour dans les Bouches-du-Rhône
> Présidentielle 2022 : participation à 65,3% en légère hausse à 17h en Provence
> Présidentielle 2022 : un quart seulement des électeurs a voté à midi
> Présidentielle 2022 : second tour, c’est parti !
> [Présidentielle 2022] 1900 fonctionnaires mobilisés dans les bureaux de vote de Marseille
> Les résultats du 1er tour bureau par bureau sur le site de la Ville de Marseille
> [Présidentielle 2022] Bureaux de vote : un protocole sanitaire allégé mais présent
> [Présidentielle 2022] Les plis électoraux distribués avec succès
L’ENTRE-DEUX TOURS
> [Présidentielle] Débat Macron – Le Pen : chacun a convaincu son camp
> Meeting d’Emmanuel Macron à Marseille : grand soleil et petite affluence
> Présidentielle : en meeting à Marseille, le virage vert d’Emmanuel Macron
DOSSIER SPÉCIAL 1ER TOUR
> [Présidentielle] Et maintenant ? Second tour, faites vos jeux !
> [Présidentielle] Bouches-du-Rhône : la débâcle des partis traditionnels
> [Présidentielle] Dans la région Sud, la vague à deux têtes de l’extrême droite
> Présidentielle : les transformations de la carte politique de Marseille
> Présidentielle : dans les Bouches-du-Rhône, Mélenchon perturbe le duo Macron-Le Pen